Écrire, l’ancien professeur du collège du Verger l’a toujours fait.
 Plusieurs pièces et quelques romans , détaille-t-il. Il n’a pourtant pas tout soumis à publication.
 Cette envie l’a pris une fois l’heure de la retraite venue. Quand les souvenirs d’une vie viennent naturellement noircir le papier.
Son premier ouvrage a d’ailleurs connu son petit succès en librairie.
 Mais, très vite, j’ai eu des petits soucis avec l’éditeur , confie Jean-Noël Thominet
. Pour son second roman, il décide donc d’en changer.
 J’ai soumis le livre à deux maisons et il a finalement été accepté.
 « Glisser un peu de soi à travers les lignes »
Jean-Noël Thominet a toujours préféré le roman à l’essai. Il a pourtant passé une grande partie de sa vie à analyser les textes.
 À les faire parler pour ses élèves. Aujourd’hui, il ne veut plus expliquer mais raconter.
 Quelque part, à chaque fois qu’on écrit un roman, on glisse un peu de soi entre les lignes , lâche négligemment l’homme de lettres. Ses modèles ?
 Il leur a emprunté à tous une qualité. Le style direct et épuré de Camus. La magie de Gabriel Garcia Marquez.
 Ou encore la capacité à puiser dans les souvenirs de Jean-Christophe Rufin.
Pourtant, ce deuxième ouvrage ne rassasie toujours pas l’écrivain
. Il prépare actuellement son troisième roman. Il en connaît déjà la trame
. Et même le titre : M. le gouverneur.
 Cette fois, ça sera une fiction plus politisée , présage l’ancien professeur de français.
Côté paysage, il reste en Guyane française. L’idée est de décrire, à travers son livre, les travers des territoires d’Outre-mer.
Un nouveau moyen d’appréhender son expérience à l’étranger pour l’auteur.
Et de découvrir un versant, parfois inconnu, de la France pour le lecteur.


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